Saturday, June 8, 2013

Kayak trip and the art of making a stove.

Kayak trip with Stefano Friday after work. We headed to Torra Lövö on Friday with very easy sea conditions. Stefano being a gourmet, he had planned a three-course dinner, bruschetta, tomato-mozzarella salad and leak risotto. Unfortunately my stove decided to be incompatible with my new fuel which made the long simmering of the risotto a challenge. We ended up doing that on a wood fire. Old technologies work too.
On the morning, I failed again to light up my stove. Exasperated, I picked up a can from the trash to improvise a DIY stove for the morning tea. How that tea tasted like never tea did before. Warmed up from the stove made by my little hands!
The second day, the sea got more playful with us, half-meter waves and 6 m/s wind. We made some islands hoping to take brakes at shelter and ended up having our lunch on Mäntykari. (My improvised stove managed the cooking and 20-minute simmering of the lentils-proud!).
Should I repeat it? Again the Helsinki archipelago was a delight, the light of the nightless night is amazing and this city has so much to offer to outdoor enthusiasts. 7-8.06.2013







Monday, May 27, 2013

Talkoot!

Talkoot at Mäntysaari. Talkoot is the pleasure of doing work together. Finding the fallen trees, making them log-long with the chainsaw and carry all that wood to the sauna. I bet the next sauna I will have there will feel very special.
Ah yeah, speaking of the joy of working, breaks are still the most important moments. 26.05.2013






Country side road!

Biking in the country side of Helsinki to visit relatives of Tuisku. Quite crazy, a day of biking from the capital and the place feels very very remote! Anyway, awsome tour and nice time at Tuisku's dad and at Jussi's. 10.05.2013


Rintamamiestalo : the very typical house that was given to people who had lost their land during WWII.
 
Isn't that an awsome activity?



Saturday, April 27, 2013

Le sauna à bois



Préparer un sauna à bois est une tranche d’art de vivre, une cérémonie bien réglée qu’il faut répéter à loisir pour en saisir toute la substance. Lorsqu’un ingénieur à conçu un sauna dont il suffit d’appuyer le bouton pour qu’il se prépare, il a tué une part essentielle de l’âme finnoise.

Il s’agit d’abord de couper au plus fin des buchettes qui s’embraseront rapidement. Et là déjà, il faudrait connaître le sauna en question, histoire de savoir comment il tire, combien il chauffe. Certains, il faut les gaver de petites buchettes pendant une heure pour avoir la moindre vapeur, la moindre löyly. D’autres produisent une chaleur étouffante après avoir brûlé quelques grosses buches en à peine une demi-heure.
Donc faut penser à tous ça devant le billot, mais la règle générale est que plus petites sont les buchettes, meilleur il sera. Cette pensé en tête, j’abats la hache de petits coups précis en anticipant le plaisir à venir : jeter de l’eau sur les pierres du fourneau, entendre la vapeur siffler et peut-être en apercevoir les volutes montées avant de recevoir ce vent brulant qui semble vouloir tout purifier, chaque recoins, chaque pore de la peau. Mais toujours est-il qu’en cette instant, il s’agit de trancher, de ramasser les buchettes aussi vite que possible pour éviter qu’elles prennent l’humidité et en faire un tas suffisant.

Aller chercher de l’eau, seau après seau, d’un lac, d’un ruisseau ou d’un tonneau qui récolte l’eau de pluie. En prendre assez. La nature offre avec parcimonie sous ces latitudes, mais dans le sauna, on oublie ça, on veut trop de chaleur, de l’eau chaude à volonté et ne pas s’en préoccuper du moment qu’on y entre.
Puis faire les feux, un pour les pierres et un pour l’eau. Il s’agit de refaire à chaque fois ces gestes préhistoriques. Un assemblage du bois le plus fin, extrêmement bien aéré, au dessus d’une amorce de papier, d’écorce de boulot ou d’au allume-feu (oh la triche !). Bien nourrir ces embryions de feu, ajouter lentement des plus gros morceaux pour les sécher et les chauffer progressivement. Quand un feu suffisamment puissant brûle, ajouter du bois plein la gueule du fourneau et espérer que le feu se propage en fournaise.

J’écoute l’intense bruit de l’air aspirer goulument par le brasier, chauffé vers les 800°C et éjecté à toute vitesse par le conduit de cheminée. Encore quelques minutes et je peux appeler amis ou parents à partager ce sauna si cérémonieusement préparé. Je m’écrase sur le bois des bancs dans la douce brulure du sauna à écouter la conversation sur fond de ronflement de fourneau et une douce satisfaction se répand en moi, le plaisir d’avoir préparé ce moment de partage de mes propres mains.
27.04.2013

Sauna de l'île Gåsgrund dans l'archipel d'Espoo, Finlande.

Thursday, April 11, 2013

Jazz week!



Retour à Cully pour une semaine d'amitié, de jazz, de paysage fulgurant et ... de poubelles.
 
Car je suis un poubelle boy, rodant les matins gris dans Cully avec mon crew et débarrassant les souvenirs des festivités de la veille. Selon, l'endroit, harasses pleines de bouteilles de blancs, sac contenant un joyeux mélange de vieille pizza, sauce tartare et reste de cendriers ou simple sac de PET. Dans cette folle équipe, on a tous mis nos vies professionnelles de côté. Le reste de l’année, nous sommes, entre autre, coordinateur de développement durable, animateur social, prof de musique, directeur de cœur, chercheur scientifique, ingénieur en environnement et chasseur de morilles. Et pour une semaine, on devient de vrais bagnards, heureux de s’acquitter de notre tâche ingrate d’éboueur dans la journée en ayant le privilège de travailler au grand air et de pouvoir se consacrer pleinement aux concerts fabuleux qu’on trouve au “Cully”.
Entre Temple, Next step et Chapiteau, je me gorge à saturation d’une musique riche qui me requinque l’âme. En matière de jazz, il s’agit de tisser un réseau de guirlandes, de passerelles et de chaîne d’or entre différents rivages et laisser les côtés les plus petits et mesquins de nos sociétés et de nos vie se désagréger devant la Musique avec un grand M. Allez savoir pourquoi, dans la chaleur de ces salles de concert, des images et des mémoires de voyages, de créations et de l’or pur dont sont fait les amitiés et les amours  surgissent en moi. Et une certaine félicité se répand en moi quand je réalise au moment des applaudissements que je fais partie à part entière de cette alchimie. J’ai ma contribution, petite mais nécessaire, dans l’équation qui réunit ici la virtuosité des artistes, la volonté des organisateurs du festival et le public.
Et pour le travail ingrat, je ne changerai pour rien au monde, car conduire un van rempli d’ordures puantes et de poubelles boy hurlant est une sensation ou un sentiment à part entière. Idem pour les batailles de croquettes avec les bouteilles de blancs, les lancés de sacs de PET et la mastication goulue de la compacteuse, éternellement fidèle à son poste de compacteuse et broyeuse. Un travail qui réveille le héro qui sommeille en nous.
Un grand toast aux passionnés qui organisent ça tout au long de l’année, aux staffs qui rendent tout ceci réalisable, aux artistes et à l’heureux public qui justifie tout ce charivari. Et un dernier pour le Lac et ses montagnes qui a certainement sa contribution à la magie du moment.






 

11.04.2013

Tuesday, March 26, 2013

After-work retkiluistelu

If I wasn't sure about it, Helsinki is a dream place. Simply finish work, take a couple of buses to the shore of Lauttasaari, put on your long-distance skate and here you go, there are kilometres of very good ice. And the setting sun adds a bit to the experience indeed. 
Unfortunately, each day takes a lot of ice away. 25.03.2013






Saturday, February 23, 2013

Sub24 February edition - skiing to Nuuksio

A special sub24 edition: only on ski, destination Nuuksio. Well the concept didn't gathered a big crowd. Only Tuisku and me were at the meeting point.

Departure from an unknown train station, Tuomarila, already at night. Finding the tracks wasn't so easy but rewarded us of a nice walk by the big roads. Once the tracks were found, the trip become smoother. It was a slow shade of landscapes from the suburbs of Espoo, to some highway area near Bemböle to finally enter in the big sub24 temple: the forest of Nuuksio. I felt humble skiing in the night among all these tall and old spruces. We had enough light from the reflection of the light of the city on the clouds.

We woke up after a cosy night in Sulalampi and headed towards Luukki. And it was a surprise to me to see how bewitchingly beautiful this small lost ski track is. Very inspiring.

Looking forward for another long overnight skiing trip. We learned that jesusteippi deserves its nickname. Just tape your foot which threats to form a blister and the miracle works.



  Meeting point and departure.



One sub24-er fixing a puncture.





Towards the end